mardi 9 avril 2013

Critique de la consommation : quand les bars peuvent donner le meilleur comme le pire.

De retour sur ce blog apres quelques semaines d'absences !! Excusez-moi d'avance pour le manque d'accents, je suis sur l'ordinateur de mon voisin polonais (qui est parti voyager en Iran, et oui...), mon disque dur casse oblige. Moi-meme j'hurle en manquant de respect a notre belle langue francaise.

    Petit article concernant les bars de Cluj... ici la facon de faire la fete n'est pas la meme qu'en France. En France, les bars et les boitent coutent tellement cher pour les etudiants qu'on est oblige de se beurrer la gueule, cloitre dans notre maison, avant de sortir. Ici tout est fait pour devenir ivre enferme dans des bars immenses... jusqu'a la demesure.
    Vous avez les bars artificiels, specialement concus pour la chaire a canon estudiantine, ou les jeunes gens, en quete d'oubli ou de satisfaction, se pressent tels des animaux devant des serveuses a bout de souffle. Au debut je pensais m'en arreter la, decu de cet aspect sacrificiel de la culture roumaine puis, grace a mes amis roumains et francais de la fac d'art, je compris que les bars de Cluj sont aussi differents les uns que les autres, mieux entretenus qu'a Bordeaux. Vous voulez des concerts, parler de philosophie autour d'une biere? Pas de probleme car Insomnia, l'Atelier sont la pour vous accueillir, donnant une ambiance annees 80 en France, ou je suis surpris de discuter culturellement au lieu de bavarder en me gavant de musique techno. Ou bien un petit bar qui ferme a 01H00, servant des bieres pour pas cher? Le jack est la pour vous servir.
 Bref, il y en a pour tous les gouts.

 Chaque semaine, je decouvre donc des bars immenses, dont l'exterieur est a peine visible (allez chercher l'Insomnia ou Flying Circus, vous ne trouverez pas de prime abord, il faut d'abord s'enfoncer dans une espece de cave puis... surprise! Derriere une porte aussi laide qu'une entree de toilette, se trouve un bar immense, sophistique, interessant).
 Les boites sont aussi empruntes d'un caractere heteroclite, allant de l'etroitesse de certaines, ou il est impossible de danser sans bousculer une gente demoiselle, a d'immenses boites comme le Boiler, perdu dans une maison abandonne entre des dizaines de blocs communistes, variant ses soiress d'une musique commerciale vers des nuits folles (danser sur du gypsie electro... quel bonheur!!). 

 Sur le precedent article, j'avais affirme ne pas avoir termine une seule fois ivre en 3 semaines... depuis, mon affirmation brutale est perimee. Mes voisins polonais se sont occupes d'affranchir mon penchant pour le bon et chaste vin francais, hehe. 

 N'oublions pas que tout cela peut devenir tres supercifiel si l'experience du bar est repete, jusqu'a compromettre le voyage, l'etude, le silence. Cluj-Napoca a autre chose a offrir, et a l'horizon se trouve la campagne aussi dangereuse qu'imprevue (prochain article).
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